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  • Les eucalyptus (du grec εὐ-eu : bien, et καλυπτός-caluptos : couvert, recouvert) forment un groupe très riche de plantes du genre Eucalyptus, de la famille des Myrtaceae et qui regroupait jusqu'en 1995 le genre Corymbia. Les eucalyptus sont originaires d'Australie, ils sont donc indigènes au continent australien, où ils dominent d'ailleurs 95 % des forêts. Plus de six cents espèces étaient recensées dans les années 19601, et plus de 800 dans les années 20002. Les eucalyptus possèdent toute une gamme de mécanismes d’adaptation et ont une croissance rapide, ce qui leur permet d'être présents dans de nombreux environnements. On utilise aussi, moins fréquemment, le mot gommier pour parler des eucalyptus.

    Certaines espèces, notamment E. globulus, ont été introduites en Europe, où elles se sont très bien acclimatées sur les rivages méditerranéens, ainsi qu'au Portugal, où d'immenses forêts d'eucalyptus ont été plantées pour la production de pâte à papier. Ces espèces ont aussi été plantées en Afrique du Nord, notamment au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye. On les rencontre aussi dans les îles de Madagascar, de Mayotte, de Malte et de La Réunion, au Sri Lanka, en Afrique du Sud, en Côte d'Ivoire, sur les pentes du mont Elgon et dans le Sud-Ouest en Ouganda3, en Californie, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Équateur et au Pérou.

     

    Un eucalyptus adulte peut, selon l'espèce, se présenter comme un petit buisson ou comme un arbre de très haute stature.

    On a l'habitude de dire des eucalyptus qu'ils sont :

    • petits s'ils mesurent moins de dix mètres de haut ;
    • de taille moyenne s'ils font entre dix et trente mètres ;
    • grands s'ils mesurent entre trente et soixante mètres ;
    • très grands s'ils atteignent plus de soixante mètres (certaines espèces atteignant 90 mètres de hauteur).

    Les arbres à tronc unique avec un faîte foliaire occupant la partie terminale du tronc sont des eucalyptus de forêt, et les arbres à tronc unique, mais dont les branches commencent à apparaître à une faible distance au-dessus du sol, sont les eucalyptus de bois.

    Les mallees sont des arbres qui sont divisés en plusieurs troncs au niveau du sol et qui mesurent moins de dix mètres de haut ; le plus souvent ils portent des bouquets de végétation à l'extrémité de petites branches. Ils peuvent former des bosquets plus ou moins denses, qui portent le nom de mallees.

    Les plus petits eucalyptus forment des buissons de moins de quatre mètres de haut.

    Un mallet est un arbre de taille petite ou moyenne, à la base parfois cannelée, possédant des branches pointant vers le haut formant un faîte dense. Il s'agit généralement des espèces Eucalyptus occidentalisE. astringensE. spathulataE. gardneriE. dielsiiE. forrestianaE. salubrisE. clivicola et E. ornata. Leur écorce lisse a souvent un aspect satiné et peut être de couleur blanche, crème, grise, verte ou cuivre.

    Un Marlock, selon le terme utilisé en Australie-Occidentale, est un arbre de petite taille, au port dressé et au tronc très fin.

    https://jardinage.lemonde.fr/images/dossiers/historique/eucalyptus-133537.jpg

     

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  • Le diamant (\dja.mã\) est l'allotrope de haute pression du carbonemétastable à basses température et pression. Moins stable que le graphite et la lonsdaléite qui sont les deux autres formes de cristallisation du carbone, sa renommée en tant que minéral lui vient de ses propriétés physiques et des fortes liaisons covalentes entre ses atomes arrangés selon un système cristallin cubique. En particulier, le diamant est le matériau naturel le plus dur (avec l'indice maximal (10) sur l'échelle de Mohs) et il possède une très forte conductivité thermique. Ses propriétés font que le diamant trouve de nombreuses applications dans l'industrie comme outils de coupe et d'usinage, dans les sciences comme bistouris ou enclumes à diamant et dans la joaillerie pour ses propriétés optiques.

    La majorité des diamants naturels se sont formés dans des conditions de très hautes températures et pression à des profondeurs de 140 à 190 kilomètres dans le manteau terrestre. Leur croissance nécessite de 1 à 3,3 milliards d'années (entre 25 et 75 % de l'âge de la Terre). Les diamants sont remontés à la surface par le magma d'éruptions volcaniques profondes qui refroidit pour former une roche volcanique contenant les diamants, les kimberlites et les lamproïtes.

    La légende raconte que le diamant est exploité depuis 6 000 ans en Inde (cas du Koh-i Nor)13. Historiquement, les premiers diamants sont extraits il y a 3 000 ans en Inde14 où ils sont trouvés uniquement dans les gisements alluvionnaires (rives des cours d'eau)15 tels le Pennar, le Godâvarî, le Mahânadî ou le Krishnâ dans la région mythique de Golconde, principal centre de commerce du diamant pendant des siècles16. Il est représenté comme le « fruit des étoiles » ou provenant de sources sacrées, aussi orne-t-il les objets religieux17. Des textes bouddhistes révèlent tout son symbolisme : Sūtra du Diamant (pour qui le diamant est, comme la vérité, éternel), textes du Vajrayana. Il est aussi un objet de culte hindou, représentant symboliquement les vajras, et fait partie du mysticisme du jaïnisme et du lamaïsme tibétain18. Les Dravidiens pensent que les diamants poussent dans le sol comme des légumes, c'est pourquoi ils utilisent le caroubier dont les fèves servent d'étalon de masse pour peser les diamants, pratique à l'origine du carat19.

    Le diamant est à l'origine un élément de parure comme d'autres (la taille du diamant (en) en facettes qui lui donne sa brillance caractéristique n'apparaît pas avant le milieu du xive siècle20, probablement par crainte que cette technique ne lui fasse perdre de ses pouvoirs21), aussi est-il surtout utilisé comme amulette et talisman à cause de ses pouvoirs magiques et pour sa grande dureté dans la taille d'outils en fer ou la perforation de gemmes (jades, saphirs), comme en Chine, au Yémen vers -400 où ont été trouvées des perles percées par des diamants et au Kalimantan, partie indonésienne de Bornéo où le diamant est découvert vers 60022.

     

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  • Le terme écureuil [ekyʁœj] est un nom vernaculaire ambigu qui désigne en français de nombreuses espèces de rongeurs grimpeurs de taille moyenne, parfois même « volants ». Leur queue, plus ou moins touffue selon les espèces, forme un panache ou un plumeau caractéristique. Ils appartiennent presque tous à la famille des Sciuridés, qui comprend aussi les chiens de prairies et les marmottes, mais quelques écureuils volants font partie de la famille des Anomaluridés.

    La queue en panache de l'écureuil et son acharnement à faire des provisions pour l'hiver ont contribué à sa popularité et en ont fait un animal emblématique souvent présent dans la symbolique et la culture.

     

    Description de cette image, également commentée ci-après

     

    Les caractéristiques générales des écureuils sont celles des rongeurs de la famille des Sciuridés, ou des Anomaluridés pour certains écureuils volants, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur comportement ou leur physiologie respective.

    Il y a 58 genres et 285 espèces2 dont 56 % sont arboricoles, 12,5 % sont terrestres et 31,5 % volantes. Ils ne sont absents que d'îles et de certains archipels, de l'Australie, de l'Antarctique et de la pointe sud de l'Amérique, ainsi que d'une zone concernant l'Est de l'Afrique du Nord et une partie du Moyen-Orient3.

    Leur taille varie de 13 cm pour les écureuils pygmées d'Afrique à 90 cm pour les écureuils géants d'Asie.

    Les écureuils vont généralement avoir une à deux portées dans l'année. Le nombre de petits issus de ces portées dépendra de l'espèce. Bien que les petits voient le jour sans fourrure, aveugles et sans dents, ils grandissent vite pour arriver à l'aspect que nous connaissons

    Leur queue, plus ou moins touffue selon les espèces, forme un panache ou un plumeau caractéristique; ils ont la faculté de sauter de branche en branche.

    Sur tous les continents, en raison de leur mode de vie, les écureuils semblent jouer des fonctions écosystémiques importantes, notamment en « oubliant » des graines qui germent d'autant mieux qu'elles sont parfois enterrées par ces animaux dans des trous où elles sont mises en contact avec des champignons symbiotes. On a récemment montré4 que les écureuils consomment (de nuit surtout pour certaines espèces et toute l'année pour les espèces testées) dans les régions froides et tempérées une grande quantité de champignons, contribuant ainsi à la propagation des spores de ces champignons, dont certains ne font que des fructifications souterraines (truffe du cerf par exemple).


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  • Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont les constituants et le métabolisme déclenchent la réplication. Le nom virus a été emprunté au xvie siècle par Ambroise Paré1 au latin vīrus, ī, n. (« veninpoison, proprement suc des plantes »)2,3,a. La science des virus est la virologie, et ses experts sont des virologues ou virologistes.

    On considère de plus en plus les virus comme faisant partie des acaryotes8. Ils changent de forme durant leur cycle, passant par deux stades :

    1. Une forme extracellulaire (unité matérielle indépendante dite virion, quand il y a une capside ou, pour quelques formes, viroïde). Ils sont alors des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique, souvent englobé dans une capside de protéines ;
    2. Une forme intracellulaire (virus intégré sous forme dormante, ou détournant activement la machinerie cellulaire au profit de sa réplication). Sous la forme intracellulaire (à l'intérieur de la cellule hôte), les virus sont des éléments génétiques qui peuvent se répliquer en parasitant tout ou partie du métabolisme de la cellule hôte, que ce soit intégré à un chromosome du génome hôte (on parle alors de provirus) ou parallèlement à lui (cas par exemple des usines à virions).

    Pour les humains, sur les environ 5 000 espèces décrites9, seules 129 sont jugées pathogènes en 201810.

    Le débat sur la nature des virus (vivants ou pas) repose sur des notions complexes11,12,13 et reste aujourd'hui ouvert. Selon de nombreuses définitions14 du vivant (entité matérielle réalisant les fonctions de relation, nutrition, reproduction), les virus ne sont pas des êtres vivants. Cependant en élargissant la définition du vivant à une entité qui diminue le niveau d'entropie et se reproduit en commettant des erreurs, les virus pourraient être considérés comme vivants.

     

     

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  • Le Noisetier en latin Corylus appelé aussi Coudrier, est un genre d'arbres et d'arbustes de la famille des Bétulacées (sous-famille des Coryloïdées) des régions tempérées de l'hémisphère nord. Son fruit s'appelle la noisette. Les noisettes sont particulièrement appréciées de nombreux rongeurs (dont l'écureuil qui les stocke pour l'hiver) et de certains ours. Le noisetier est un arbuste forestier (la noisette pouvant alors être considérée comme un produit forestier non ligneux), mais il est cultivé hors des forêts.

    Le noisetier intéresse aussi beaucoup les trufficulteurs car il peut vivre en symbiose avec la truffe (Tuber uncinatum notamment, autre aliment très apprécié des écureuils et des sangliers) et il enrichit les truffières1.

     

    Avant d'être un arbuste cultivé et d'ornement, le noisetier est une espèce sauvage ancienne, dont le pollen dans les diagrammes polliniques présente des courbes très irrégulières qui ont été associées à des périodes de déglaciation2 ou de « mise en lumière » d'un milieu antérieurement boisé (suite à des incendies de forêt, à de violentes tempêtes ou suite à des occupations humaines accompagnant des défrichements (avec ou sans mises en culture).

    De telles observations ont été faites par exemple dans le Jura par Richard en 1995 3, ou encore dans le Nord de l'Angleterre, au sud de l'Écosse ou en Irlande par Rackam (1980) dès le Néolithique4. Les pics passés de pluies de pollens fossilisées dans les tourbières correspondent d'ailleurs à des pics de pollens d'herbacées remarquait Aaby au Danemark en 19865 et/ou de plantes typiquement héliophiles de milieux ouverts comme Calluna ou Pteridium complétait Andersen en 19736, pouvant signer des modifications du milieu induites par des troupeaux d'herbivores ou une déforestation d'origine humaine (quand par exemple l'accroissement de la pluie de pollens de Corylus s'accompagne de l'apparition de celle de plantes cultivées (Richard, 1997) ou de traces de pâturage (forte proportion de plantes herbacées selon Andersen, 1988)7.

    Ces traces des pluies polliniques anciennes sont conservées dans les tourbières, mais aussi dans le sol de certaines grottes8 et les sédiments lacustres (ainsi un sondage palynologique des sédiments du lac de Remoray a montré dans le Doubs une apparition de pollens de céréales (Richard et Ruffaldi, 1996) concomitante à une augmentation de pollens du noisetier.

    Noisetier commun, CORYLUS avellana, petites noisettes


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